Ça se précise...

Publié le par Alma

Nous étions debout - pour une fois - avant même le chant du coq (et on est pas peu fiers !) afin de faire un dernier petit contrôle chez le médecin histoire d'être au top pour... pour... pour...

Notre étape laotienne !!!
Hiiii.

Les préparatifs s'accélèrent : vérification du visa, échange de monnaie (ouiiiii on a des dollars a-mé-ri-cains mouhaha, mon sac à main est internachionôle !), prospection des prix pour un bus jusqu'à la frontière, et achat des derniers souvenirs chiang maisiens de type "faits mains". On notera que la merveilleuse robe "faite par ma maman" a une jolie étiquette de marque au dos ainsi qu'une étiquette bien cousue à l'intérieur avec les indications de lavage dans 15 langues différentes (c'est une sacrée professionnelle, cette maman !). Peu importe, tant qu'elle est jolie... (la robe, pas la maman). hihihi.

Les préparatifs, c'est aussi faire une lessive avant le départ. Je ne vous cache pas ma légère inquiétude quant à l'exposition prochaine de mes culottes en pleine rue passante et touristique, et ce jusqu'à demain midi... Premièrement, on est pas tous-tes obligés-es d'être à l'aise avec l'idée de montrer ses sous-vêtements à toute la ville, mais cette situation soulève également une problématique non négligeable : celle de la captation des odeurs de graillon du "meat buffet" (libre service de viande) - situé juste en face de la lingerie - qui va permettre à nos tissus cotonneux de capter amoureusement toutes ces fragrances délicates, de viandes, poissons, fritures et autres spécificités thaïlandaises du buffet à volonté... Mmmmh, j'en salive déjà.

La jolie robe de maman et les dollars de tonton Sam !
La jolie robe de maman et les dollars de tonton Sam !

La jolie robe de maman et les dollars de tonton Sam !

Pour tout avouer, on n'a pas fait grand chose de notre journée, mais on peut désormais vous faire parvenir notre itinéraire des prochains jours (c'est de l'approximatif, bien entendu) :
Départ imminent pour la frontière avec le Laos : Chiang Khong. Il y aura peut-être une étape à Chiang Rai (faut pas se planter, ça ressemble à Chiang Mai mais c'est pas la même ville !). A la frontière, nous utiliserons nos beaux billets américains pour acheter nos visas, et youpi youplala, nous voilà au Laos.
C'est à ce moment-là que nous sauterons (plus ou moins gaiement selon les protagonistes de cette aventure asiatique) dans un majestueux bateau pour deux jours de croisière sur le Mékong - comprenez : six heures de moustiques et de serpents le premier jour, une nuit dans un village paumé, puis huit heures de moustiques et de serpents le deuxième jour, le tout assis sur un tabouret en bois. Est-ce que par hasard, ma vision des événements à venir est perturbée par un quelconque préjugé ?

Passée cette épreuve du petit bateau sur l'eau, nous arriverons dans la merveilleuse ville de Luang Prabang, qui vaut carrément le coup, d'après les écrits du guide du routard et des blogs... On y passera donc quelques jours paisibles avant de descendre vers Vang Vieng (la fameuse ville de la Chambre à Air de Tracteur et des Grottes de la Perdition...). Nous séjournerons également quelques jours là-bas avant de poursuivre notre route vers le sud : Vientiane, la capitale du Laos (qui n'est pas très intéressante apparemment). De là, nous attraperons un train (oui oui, on l'attrape avec nos petits bras musclés), pour retourner en Thaïlande et atteindre le fameux Parc-de-la-mort-qui-tue. Baignés dans la jungle, harcelés par les sangsues, bercés par le chant des 300 espèces d'oiseaux, et abasourdis par les pas des éléphants sauvages : nous tiendrons 3 jours dans le Parc National de Khao Yai !

Pour bien préparer son voyage, il faut être dans de bonnes conditions... Une pause "assortiment de dix boules de glaces" nous a semblé être une "bonne condition"...Pour bien préparer son voyage, il faut être dans de bonnes conditions... Une pause "assortiment de dix boules de glaces" nous a semblé être une "bonne condition"...

Pour bien préparer son voyage, il faut être dans de bonnes conditions... Une pause "assortiment de dix boules de glaces" nous a semblé être une "bonne condition"...

Puis nous gagnerons le Cambodge et ses fabuleux temples d'Angkor avant de revenir en Thaïlande et de filer vers le sud pour rejoindre la petite île paradisiaque de Kho Tao, où nous glandouillerons pendant deux semaines (ce sera le moment des fêtes de noël, du jour de l'an, de la fiesta généralisée, des smoothies multifruits (FO-LIE) et des guirlandes à tout va : ON EST DES DINGOS !).
Après cela, nous retournerons vers Bangkok et son agitation perpétuelle, ses odeurs énergisantes (avec de la vraie énergie fossile dedans), sa vie trépidante, ses histoires abracadabrantes et toutes sortes d'autres choses qui me hantent (mouhaha). Nous y prendrons l'avion et...

On s'arrête là ! Ce n'est pas la fin du film ! Expliqué comme ça, le séjour semble déjà fini alors que nous n'en sommes même pas à la moitié ! J'écris actuellement mon vingtième article (joyeux anniversaire !) et mes doigts bouillonnent, frétillent, que dis-je : palpitent! à l'idée d'en écrire encore une trentaine... Vous avez ici un bref aperçu de nos destinations futures (très bref, tout de même), mais évidemment, ce n'est que la partie théorique de notre voyage...

Revenons-en à Chiang Mai, où nous avons réalisé le plus beau flop culinaire de tous les temps ! En route pour le dîner, sans trop savoir quoi manger - Pierre insistant sur sa douleur au tibia -, j'acte "allez, on s'en fiche, on s'assoie là et on mange" (un brun de fermeté ne fait pas de mal parfois !).
On le savait, rien que les personnes assises et la tenue du restaurant-bar indiquaient haut et fort "fast food touristique - sel, sucre, gras et absence de goût !". Au fond de nous, on s'en doutait, depuis une semaine que nous passions devant sans jamais nous y arrêter, étant presque méprisants sur le public attablé : "pfff LE truc de touristes quoi, han".
Eh bien nous y voilà, attablés en terrasse de ce médiocre point de restauration ! Mon smoothie banane avait un goût de... sorbet à l'eau ? Et les springs rolls étaient tout petits riquiqui et sans saveur ! On est ressortis assez frustrés, je ne vous le cache pas, mais rassasiés tout de même (le gras est plutôt efficace en matière de satisfaction stomacale), et notre envie de nous venger sur un dessert fût stoppée nettement par la fermeture irrémédiable du seul restaurant qui enthousiasmait encore nos papilles...

Penauds, nous sommes rentrés à l'hôtel pour dormir (et tenter une seconde fois de devancer le coq demain matin !).

Des bisous !

 

Publié dans Thaïlande, Chiang Mai

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