Anniversaires et étape finale !

Publié le par Alma

Et oui, je n'ai pas publié d'article hier, alors que c'était pourtant l'occasion pour nous de fêter... notre 60ème jour de voyage ! Héhé, 60 tout rond, le temps passe vite...

Pour fêter ça, on a d'abord fait une bonne grass'mat' qui va bien, depuis notre chambre d'hôtel sur l'eau. Bon, note pour la prochaine fois : un plancher sur la mer, c'est peut-être romantique et tout ce qu'on veut, mais l'eau attire quand même pas mal les moustiques, compte tenu de la qualité de l'isolation qui, vous le devinerez, est aussi efficace qu'un t-shirt en coton pour protéger de la neige... (heureusement, il reste encore un peu de baume du tigre au fond du pot). De plus, l'eau de mer -qui en principe ne sent pas si mauvais que ça- sert aussi de système d'évacuation des eaux usées pour tout le "complexe hôtelier" dont nous jouissions. A marée haute, ça passe encore, même si on tire un peu la tronche en même temps que la chasse d'eau (mais c'est notre côté écolo qui parle, en vrai c'est tellement pas grave d'envoyer le dentifrice, le savon, le shampoing et le PQ dans l'océan, c'est pas comme si il y avait des tempêtes de plus en plus violentes en France ? J'exagère toujours.). En revanche, à marée basse, tout ce joli fourbi se retrouve sur le sable et on profite donc des délicieuses odeurs collectives pendant environ 6 heures (le temps que la marée remonte). Niveau romantisme, je pense que c'est encore plus percutant que les draps fragrance pipi.

Enfin bref, c'est quand même amusant de pouvoir regarder la mer depuis sa chambre, et plutôt agréable d'entendre les vagues la nuit... On peut être surpris des touristes qui garent leur scooter dans le couloir, puisqu'on n'est pas vraiment "à l'extérieur" et qu'on est sur un plancher a tendance tremblotante au moindre poids exercé sur une parcelle... Disons que j'étais pas au top de la sérénité de sentir le plancher craquer en écoutant l'eau en dessous, hihihi. Ni au top de l'émerveillement quand les odeurs de gazole ont commencé à franchement imprégner notre chambre !

Jolie vue !Jolie vue !

Jolie vue !

Il nous en faut plus pour nous décourager, et nous avons entamé la 60ème journée par une petite marche sur la plage ! On peut dire qu'on s'est "baignés" de la culture locale (ho ho ho, la blague est fine). La plage était immense (environ 7 kilomètres de sable fin, pas mal), le soleil cognait sévèrement sur nos petites nuques dévêtues, et nos yeux pétillaient devant les traditions locales, tandis que nos orteils savouraient la fraîcheur de l'eau claire...

Soleil !
Soleil !

Soleil !

Sur la plage (qui était loin d'être abandonnée, n'en déplaise à BB), il y avait toutes sortes d'activités proposées : scooter de mer en mode course de vitesse, glandouillage sur des chaises à l'ombre des parasols et dans une odeur de friture fort relaxante, bronzage sous les cocotiers (attention aux chutes de noix de coco tout de même !), enfumage de la zone "fumeurs" et surtout, surtout : tour de poney en tongs !

Il y avait tout un groupe d'étudiants en train d'applaudir ce qui semblait être leur prof, fièrement dressé sur son destrier, le tout dans une ambiance "détente et rigolade" qui faisait plutôt plaisir à voir (bon, on sait pas combien de temps les équidés ont poireauté en plein cagnard, je suis pas sur que c'était le top de la rigolade pour eux).

La plage non-abandonnée...La plage non-abandonnée...

La plage non-abandonnée...

On a pu apercevoir notre premier "humanoïde décevant" de la journée (il y en a eu d'autres, je ne sais pas quel nom leur donner sans être impolie) : celui-ci se faisait rincer les pieds par une dame au bord de la mer. Oui, il y a une bassine, une éponge et ses pieds, et il n'est pas foutu de se baisser pour se rincer de l'eau de mer tout seul comme un grand (il avait à peine 40 ans, ça devait pas être évident faut dire !), non, il fallait que ce soit une thaïlandaise qui lui frotte les mollets... Joie de l'Occident face à l'esclavage moderne. On était ravis du spectacle.

Après un échauffement crépitant des épaules, on a changé de cap et on s'est réfugiés dans un centre commercial climatisé, en mode grandiose, noël, paillettes et tutti quanti. On a eu la bonne idée, pour marquer le coup de ce soixantième jour, de profiter de la salle "réalité virtuelle" en grimpant sur des sièges munis d'un masque, et en route pour un voyage au pays des dinosaures... Je m'attendais à un parcours découverte, avec de jolies images et des couleurs de haute qualité. Que nenni point du tout, ma bonne dame : on s'est retrouvés à gigoter dans tous les sens, poursuivis par un gros dinosaure et des serpents moyennement jolis, avec une voix en anglais (peu compréhensible pour moi, à part le fait que c'était une urgence de fou et qu'on allait tous mourir), des plongeons dans l'eau puis dans le vide, une course effrénée sur des rails de l'espace... Résultat : je suis descendue du siège avec une humeur de Vomito un jour de départ en vacances. C'est cadeau, joyeux anniversaire avec ça.

De son côté, Pierre était en pleine forme, simplement déçu d'avoir payé un tour pour une expérience si peu performante en terme d'images (car c'est vrai que c'était plutôt très flou et mal fait, même si mon cerveau s'y est crut à fond, c'était pas un truc de dingue).

L'effet noël, qui ne serait pas aussi authentique sans sa fausse pelouse (élément essentiel du réveillon, qu'en dites-vous ?).L'effet noël, qui ne serait pas aussi authentique sans sa fausse pelouse (élément essentiel du réveillon, qu'en dites-vous ?).

L'effet noël, qui ne serait pas aussi authentique sans sa fausse pelouse (élément essentiel du réveillon, qu'en dites-vous ?).

Passée cette étape -foireuse- du centre commercial, on a sauté dans le tuktuk le plus réglo de toute l'histoire des tuktuk (avec ticket bleu, numéro de licence et tout) pour rejoindre le centre ville. Ce trajet au grand air m'a redonné un peu d'énergie, même si je n'étais pas encore au top du "teint fraîcheur du printemps". On a mangé un petit déjeuner rapide histoire de nous remettre de nos émotions ('faut pas se laisser abattre), puis nous sommes allés faire une sieste d'au moins trois heures... Il faisait vraiment trop chaud, on s'est écroulés, et nos petites caboches se sont réveillées une fois la grosse chaleur de l'après-midi passée. On est alors sortis de notre chambre pour nous rendre dans un restaurant végane trop trop bon, où on a fêté plus que dignement l'anniversaire du jour, en pleine osmose de valeurs, de saveurs et de joie mêlées. (c'est beau, hein ?)

Bon appétit !

Bon appétit !

Nous avons croisé plusieurs autres "humanoïdes décevants" en chemin : un gros monsieur bien content de faire le choix entre les trois jolies demoiselles qui l'entouraient dans ce qui semblait être un "gogo bar" ("bar à filles"), des vieux mecs en train de tripoter des jeunes nénettes qui n'étaient pas toutes plus vieilles que moi (et j'oubliais la dame de la matinée qui se faisait faire une manucure en plein soleil sur le sable : l'idéal), et un tas d'autres aimables personnages décomplexés. Bref. Ne souhaitant pas réveiller le Vomito en moi (ces gros lards me donnant juste une furieuse envie de gerber), ni faire exploser la boule de rage et de tristesse qui gonflait dans ma gorge (après le dégoût, la haine), on a fait comme beaucoup d'autres : on changé de ruelle pour ne pas voir ça. Ça laisse un goût un peu amer pour une dernière image des campagnes thaïlandaises...

Sans transition car le récit réveille ma colère :

Trêve de campagne, on a rejoint Bangkok aujourd'hui, en un peu plus de 5 heures de train, pour une moyenne constante de 30 kilomètres à l'heure (ce qui permet de ne pas trop secouer quand on veut faire une sieste : comme quoi ma bonne résolution sur l'énervement inutile fait peut-être son petit effet !). On a une chambre d'hôtel classique mais hyper propre et confortable (pas d'odeurs nauséabondes à signaler, par de robinet qui fuit, de l'eau chaude et des draps propres qui sentent bon : que demander de plus ? Il y a même une petite tisane pour le pisse-mémé du soir, le rêve).

Bangkok, dernière étape de notre voyage, déjà.
(Je vous épargne les détails du style : toilettes à la turque dans le train, avec option "accès au tableau électrique au-dessus de la cuvette" et "arrivage de gros cafard répugnant à 10 centimètres de ton rouleau de papier-toilettes". Tout s'est bien passé. Namaste.)

Les derniers paysages de campagne asiatique et la porte ouverte sur la voie (un classique du système d'aération).Les derniers paysages de campagne asiatique et la porte ouverte sur la voie (un classique du système d'aération).Les derniers paysages de campagne asiatique et la porte ouverte sur la voie (un classique du système d'aération).
Les derniers paysages de campagne asiatique et la porte ouverte sur la voie (un classique du système d'aération).Les derniers paysages de campagne asiatique et la porte ouverte sur la voie (un classique du système d'aération).

Les derniers paysages de campagne asiatique et la porte ouverte sur la voie (un classique du système d'aération).

 

On va avoir un programme bien défini pour ces prochains jours dans la capitale : faire ZE grand marché de Bangkok (un truc de folie apparemment, on s'évitera juste le rayon "animaux" car ça ne sera supportable pour aucun de nous deux), acheter une valise à roulettes pour empaqueter nos souvenirs dans la soute de l'avion, visiter le Palais Royal et profiter une dernière fois des padthaï pas chères dans les boui-boui de rue !

Pas question de faire une grasse matinée dans les jours à venir !

Gros bisous !

Anniversaires et étape finale !

Publié dans Hua Hin, Thaïlande, Bangkok

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