Valise bouclée...
Comment ça, valise bouclée ? Je sens d'ici votre chamboulement intérieur et votre bouleversement temporel "ils avaient pourtant bien dit qu'ils débarquaient le 11 ?".
Pas de panique, il nous reste bien trois nuits à Bangkok et nous ne comptons pas changer notre jour de départ ! Simplement, on a fait le marché, ze big market, le labyrinthe spatio temporel, le point de Goldwin de toute visite à la capitale : c'était fou, c'était grand, c'était odorant et c'était bruyant.
C'était génial ! Il y en avait partout, des allées numérotées pour mieux se repérer - paraît-il -, des stands de croquettes pour chiens (en vrac, ce qui donne une ambiance odorante plutôt atypique) aux décorations murales en passant par les espaces verts qui débordaient dans le couloir... Pas de quoi s'ennuyer ! Au bout de trois heures de course d'orientation sans boussole, on avait dû faire peut-être un quart de la surface commerciale (qui se trouvait aussi bien dans la rue que sous des toits de tôle). Petits souvenirs par-ci par-là, une petite pâte de curry vert et de massaman pour ne pas fléchir une fois arrivés en France ('faudrait pas rendre deux mois de travail de silhouette vains, tout de même), et surtout : une grosse valise !
Oui parce que, sachez-le, nous avions déjà investi, à Luang Prabang, dans un gros sac dédié aux souvenirs (d'ailleurs il me semble qu'on s'étaient dit que nous ne rachèterions plus rien après cela...), mais, le respect de nos promesses étant tout aussi fiable que la qualité d'un sac acheté sur un marché au Laos, nous avons continué à remplir ce dernier jusqu'au craquage de la fermeture... Penauds, nous avions donc pour mission de nous acheter un valise (elle n'a que 4 jours à tenir, les fermetures ont intérêt à faire leur travail !).
Et c'est désormais chose faite ! Un fois rentrés du marché géant, on a déballé tous nos sacs pour faire le tri de "quoi allait où" (on était tout excités comme des mômes qui décorent un sapin de Noël) et avons rempli gaiement notre jolie valise. A priori, nous n'allons pas manquer de place ni dépasser le poids autorisé en soute (quoique...), et on devrait calmer nos ardeurs dépensières dans les jours à venir. On a aussi eu le plaisir de constater que quelques fourmis rouges avaient élu domicile dans certains achats laotiens, et qu'elles s'étaient senties plutôt à l'aise dans les draps de notre petit lit douillet... Rassurez-vous, elles n'étaient pas nombreuses et on a vite mis un terme à leur visite (non sans quelques séquelles au niveau des orteils...).
Cet après midi, la chaleur était trop assomante pour risquer une sortie de l'espace climatisé avant 16h, le-dit espace climatisé étant en température constante de 27 degrés, je vous laisse imaginer l'extérieur... On a donc fait une sieste puis avons terminé la journée par une rapide promenade culinaire avant le retour à l'hôtel. Demain, on tente une visite matinale du Palais Royal ! On ne compte pas se faire avoir : passeports, pantalons et bras couverts seront de mise pour la journée.
Gros bisous !